L'arbre des plaisirs
Contes sensuels et coquins
à mettre dans toutes
les oreilles gourmandes .....
Public : Adultes et ados dès 16 ans
Durée : 1h15
Spectacle adaptable
à toutes les salles
Avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles
Ce spectacle est reconnu par les tournées Art & Vie, saison 23-24
Les fantasmes d’une princesse face au pagne rebondi d’un esclave…
La cambrure d’une femme gémissante qui fait jaillir les premières sources du monde…
Des bâtons ardents, libres et sauvages en quête de grottes humides…
Des pétales de velours au parfum musqué qui s’entrouvrent pour accueillir des fruits charnus…
Tantôt drôle et légère, tantôt sensuelle et poétique ; entre contes et facéties, la conteuse se promène dans le palais des délices, des vices, des frissons et des désirs
pour que frémissent les lèvres et les ventres. Et surtout, pour qu’au retour chez vous, se délient les langues…
pourquoi raconter des contes coquins ?
Historique
De plus en plus de conteurs et conteuses proposent des contes coquins et grivois. Ils sont certes drôles et licencieux mais restent « anecdotiquement » érotiques (à peine parfois en sont-ils saupoudrés). C’est ce même mouvement et cette même envie de faire rire qui m’ont poussée à créer la première version de « l’Arbre des Plaisirs » en 2007.
Ensuite, quelques incursions, des images glissées, cachées au cœur des contes se faisaient plus sensuelles. Les retours des femmes s’appuyant principalement sur ces dernières, cela m’a encouragé à oser davantage. Et j’y ai pris du plaisir. Une interview réalisée par Benoit Feyt sur la Première RTBF en 2015 fut le déclencheur final. Depuis, mes contes n’ont plus peur des sensations, ils voyagent au cœur de l’ivresse des corps.
La génération de mes parents nous apprenaient, pour les chanceux, le sexe dans des livres de « botaniques humaines », on ne parlait pas du plaisir des sens. La génération d’aujourd’hui enrichit bien souvent son savoir grâce aux films pornographiques. N’est-ce pas le symptôme d’une misère absolue ? Les conséquences en sont graves : méconnaissance de son propre corps, méconnaissance du corps de l’autre, manque de poésie, manque de communication, manque de créativité etc.
Alors pourquoi écouter des contes érotiques ?
« Pour transgresser la loi du silence, briser les tabous, nourrir la fantasmagorie, la poésie et la sensualité. Pour voyager ensemble dans un monde de sensations, de désirs et de plaisirs. Pour rire, pour rêver. Pour entendre quelqu’un parler de ce que je n’ose peut-être même pas penser. Pour le plaisir d’être le réalisateur du film que je crée en écoutant les histoires et pour en être le « voyeur » satisfait en même temps.
Pour entendre des mots se glisser dans mes peurs, pour ressentir des mots interdits se glisser dans mes pores, pour les laisser s’étendre en moi, me traverser et puis vivre. Vivre dans mes mots à moi…. et me raconter ensuite sur l’oreiller»
Voilà une des intentions essentielles de ce spectacle : délier les langues (sans jeux de mots !). Et, vous savez, quand les langues se délient, une musique à faire danser les âmes se met à jouer. Or, quel plus beau paroxysme à la sexualité que de parvenir à unir corps et âme dans une même danse, infinie … A la sortie du spectacle, les femmes me remercient chaleureusement (et vont parfois jusqu’à me demander de raconter ces initiations à leurs filles), les hommes sont généralement plus timides mais j’aime les voir serrer plus fort la taille de leur amoureuse que quand ils sont arrivés. Et j’espère secrètement qu’ils penseront moins par la suite à leurs prouesses qu’à la magie des peaux qui s’effleurent. Ce que je mets dans ces contes, c’est l’essence même de l’art du conte : la délicatesse, la suggestion, les émotions, l’ivresse des sens. Ce que je mets dans ces contes, c’est ce que je voudrais mettre dans tous les draps des amants… Tout simplement.
Et pourquoi les raconter ? Pour le plaisir de faire plaisir !!!
La suite ?
Je rêve d’aller raconter mes histoires aux ados, dans les écoles….
Mais ça ce n’est encore qu’un rêve….
A quand une communication libre autour du sexe ? Des désirs ? Des plaisirs ?